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Rapport n° 94-2024 relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier du Centre des métiers d'art pour l'exercice 2023 et affectation de son résultat

Paru in extenso au JOPF n° 20 NA du 20/12/2024 à la page 1560

Rapport n° 94-2024 relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier du Centre des métiers d’art pour l’exercice 2023 et affectation de son résultat


Présenté par Mme et M. les représentants Odette Homai et Cliff Loussan

Le président : On passe au dossier no 10 : rapport no 94-2024 relatif à un projet de délibération portant approbation du compte financier du Centre des métiers d’art pour l’exercice 2023 et affectation de son résultat.

Je demande donc au gouvernement d’exposer l’économie générale du projet.

Mme Vannina Crolas : Effectivement, il s’agit du compte financier de notre centre des métiers d’art qui a été créé en 80, qui propose trois formations diplômantes : le certificat polynésien des métiers d’art, le brevet polynésien des métiers d’art et le diplôme national des métiers d’art et design. Et en cela, il faut saluer le gros et le beau travail fait par notre directeur qui a mis huit ans pour une reconnaissance au niveau national de ces diplômes.

Le service comprend 14 agents, dont 10 titulaires et 4 ANT et comprend également 32 élèves, enfin… disposait de 32 élèves de janvier à juin 2023 et de 36 de septembre à décembre 2023.

En ce qui concerne le compte financier, l’année 2023 s’est terminée avec des recettes totales de 169 millions, 170 millions presque et des dépenses totales de 160 millions. Soit un excédent global de 9,8 millions, dont 18 millions d’excédant en fonctionnement et 8 millions de déficits en investissement.

Le fonds de roulement atteint 57 742 862 F CFP au 31 décembre et 146 jours de fonctionnement.

Le président : Merci, Madame la ministre.

Je demande à la rapporteure, Madame Odette Homai, de faire une présentation du rapport.

Mme Odette Homai : Monsieur le vice-président, Mesdames et Messieurs les représentants,

Le présent projet de délibération a été transmis aux fins d’examen par l’assemblée de la Polynésie française par lettre no 4839/PR du 6 août 2024.

Le Centre des métiers d’art est un établissement public administratif dont les attributions peuvent s’étendre sur l’ensemble de la Polynésie française dans les domaines artistique et artisanal. Il se charge notamment de la recherche et du perfectionnement des techniques artisanales, tout en formant des artisans hautement qualifiés dans les disciplines artistiques traditionnelles et modernes.

S’agissant des faits marquants de l’année 2023 :

– Un taux de réussite de 100 %, aux épreuves du Certificat Polynésien des Métiers d’Art et du Brevet Polynésien des Métiers d’Art ;

 Deux expositions ont eu lieu au cours de l’exercice. La première, l’exposition « HURI » qui s’est déroulée du 24 juin au 19 novembre 2023, a mis en lumière les travaux des diplômés et les œuvres des anciens élèves et enseignants du centre, accueillant ainsi un large public de près de 4 843 entrées. La deuxième exposition, « TO’A – Corail », s’est tenue du 11 décembre 2023 au 13 janvier 2024. En partenariat avec le lycée Samuel Raapoto et l’Institut des récifs coralliens du Pacifique, une cinquantaine d’œuvres (sculptures, gravures, estampes, peintures) ont été exposées au Carrousel du Louvre, à Paris ;

 La présentation de 14 candidats sur 16 au titre spécifique Parau tū’ite hanahana étant précisé que ce titre était attribué aux élèves stagiaires et étudiants ayant mis en œuvre des travaux inédits réquisitionnant leur patrimoine, leurs cultures polynésiennes et/ou océaniennes pour les inscrire dans des thématiques et/ou des œuvres contemporaines. 

En complément du rapport, je vous invite également à prendre connaissance du rapport d’activité de l’établissement pour l’exercice 2023 joint à la saisine.

S’agissant de l’exécution budgétaire 2023 :

Le montant définitif des recettes du compte financier de l’établissement est arrêté à la somme de 169 831 684 F CFP et, celui des dépenses, à 159 978 079 F CFP.

Le résultat global du compte financier présente ainsi un solde excédentaire de 9 853 605 F CFP venant en augmentation du fonds de roulement de l’établissement qui passe de 47 889 257 F CFP en début d’exercice à 57 742 862 F CFP à la clôture de l’exercice budgétaire 2023.

Quant au résultat de fonctionnement, excédentaire à hauteur de 18 103 388 F CFP, il est affecté au crédit du compte 1068 « Autres réserves ».

S’agissant des travaux en commission, examiné en commission le 23 août 2024, le présent projet de délibération a suscité des échanges qui ont ainsi permis à la commission d’aborder principalement les points suivants :

 Les cours du DNMADE sont dispensés sur trois sites d’enseignement différents, ce qui n’est pas une configuration d’apprentissage idéale pour les étudiants ;

 90 % des œuvres réalisées au centre trouvent acquéreurs. Au niveau des travaux réalisés par les élèves, une commission interne au CMA est chargée de fixer le prix de chaque œuvre, selon des critères précis ; étant entendu que les prix fixés ne concurrencent pas ceux pratiqués par les artisans de la place ;

 Les élèves du centre bénéficient de cours de gestion et de comptabilité, dans l’éventualité où ils voudraient poursuivre dans l’entreprenariat ;

– Enfin, les membres de la commission ont été sensibilisés aux difficultés d’approvisionnement en matières premières et ont été informés des problématiques rencontrées suite aux réflexions menées sur le déplacement du centre.

À l’issue des débats, le présent projet de délibération a recueilli un vote favorable unanime des membres de la commission. En conséquence, la commission du tourisme et de la culture propose à l’assemblée de la Polynésie française d’adopter le projet de délibération ci-joint.

Merci, monsieur le président.

(Présidence de M. Oscar, Manutahi Temaru, président de la Commission permanente.)

Le président : Oui, parmi les membres de la commission permanente, qui souhaite intervenir ? Vous avez un temps de parole de 10 minutes et même plus parce qu’il n’y a pas le Tapura cet après-midi.

Oui, Madame Garbutt, vous avez la parole.

Mme Thilda Garbutt-Harehoe : Oui, Monsieur le président de la commission permanente et président-fondateur bien aimé, Madame la vice-présidente du gouvernement, chers ministres, bienvenus. À tous les représentants, au peuple et à toutes et à tous, bonjour.

Notre assemblée est saisie pour l’examen d’un projet de délibération portant approbation du compte financier et affectation du résultat de l’exercice 2023 du Centre des métiers d’art, qui pour rappel, se trouve sous la tutelle du Ministre de l’Éducation, de l’enseignement supérieur et de la culture.

Le Centre des métiers d’art fut créé en 1980, — je salue Monsieur Bouvier ainsi que ses collaborateurs de l’époque — et aujourd’hui, il compte 14 agents pour 36 élèves en moyenne.

Lors de la commission législative, la rencontre avec la direction du Centre des métiers d’art s’est révélée très instructive, car elle a permis, entre autres, de prendre connaissance des difficultés et des perspectives de l’établissement.

La première difficulté tient à sa situation géographique et à son manque de place. Il est vrai, que le CMA dispose d’une surface très limitée. La solution qui a été trouvée par le ministère de l’époque, était de mettre à disposition un hangar de Tipaerui, qui sert d’ailleurs aussi à une association d’artistes. L’étroitesse des locaux du CMA engendre un phénomène d’éparpillement des étudiants, tout particulièrement les élèves en licence, puisqu’ils doivent se déplacer sur 4 lieux d’enseignements différents et relativement distants les uns des autres : Le lycée Samuel Raapoto, Sainte Thérèse, l’UPF à Outumaoro, et le CMA lui-même.

Autre point évoqué par Monsieur Viri Taimana — que nous saluons aujourd’hui —, le directeur du Centre, son expérience très positive auprès des étudiants postbac pour conclure sur une émergence de projets très intéressants tant au niveau de la formation des futurs artisans que de la promotion de leur travail à l’étranger. C’est typiquement le cas des projets d’immersion culturelle, ou d’échanges scolaires dans le Pacifique auprès d’artisans professionnels et d’acheteurs potentiels. Cette volonté de s’ouvrir à notre bassin régional environnant est non seulement une évidence, mais elle permet aussi de renforcer à la fois les connaissances techniques de nos futurs artisans et de développer leur sentiment d’appartenance à l’Océanie, ce qui contribue fortement à leur épanouissement tant professionnel que personnel.

Ce lien à l’Océanie s’est enrichi l’an dernier lorsque le service de la culture avait organisé la première édition du « Firi ā Tau : le festival des savoir-faire du Pacifique » dans les jardins du Musée de Tahiti. À cette occasion, des délégations venues du « Moana-Nui-Ātea » ont fait le déplacement, et notamment une délégation du NZMACI (The New Zealand Māori Arts and Crafts Institute) l’Institut des Arts Māori et de l’artisanat de Nouvelle Zélande. Ces derniers avaient montré leur volonté d’ouverture vis-à-vis d’autres nations du Pacifique, et en l’occurrence des artisans locaux, spécialement au niveau de la formation des jeunes artisans. Je pense qu’il y a là un partenariat que le CMA pourrait établir de façon permanente.

Le NZMACI est en effet à la pointe de la formation des artisans traditionnels. Sa collaboration avec le centre culturel « Te Puia » lui permet une plus grande ouverture et transmission culturelles et constitue un point de chute incontournable pour tous les touristes intéressés par la culture de Nouvelle-Zélande. Ce modèle pourrait nous inspirer nous aussi à l’avenir pour éventuellement fonder notre propre Centre culturel qui proposerait, bien sûr, toutes sortes d’activités en lien avec la culture à l’instar de ce qui se fait à Laie, avec le PCC (The Polynesian Cultural Centre) où l’on pourrait établir un futur CMA 2.0.

Ainsi, les élèves disposeraient d’un espace de formation unique, leurs œuvres seraient mises en valeur dans une galerie, et des objets promotionnels pourraient être vendus dans une boutique-souvenirs. Ces recettes pourraient financer des projets des élèves du CMA, contribuant aux formations à l’étranger, aux échanges culturels, et aux participations à des chantiers de restauration du patrimoine.

À l’instar du lycée agricole de Moorea, il serait bon d’établir ce futur centre culturel et son futur CMA, soit vers la presqu’île où le Pays dispose encore de terrains — par exemple juste avant la montée vers le Carrefour à Taravao. Nous avons là une affectation à plusieurs ministères. Et qui est intéressé également ? Les groupes de danse de la presqu’île d’en face à la Baie Phaëton où on pourrait mettre des pirogues qui viendraient au coucher de soleil par exemple, ou encore dans les îles. Voilà, ce sont des petites idées qu’il faudrait revoir et bien sûr créer un campus à aménager et prévoir des logements.

Le risque pourrait être de mettre en concurrence les apprentis du CMA aux artisans locaux, ce qui n’est pas le but, et Monsieur le directeur en est bien conscient. Et c’est pour cela qu’il prend avec ses équipes beaucoup de précautions pour éviter ce type de situation. Ce serait un autre type de marché car le travail des élèves étant d’une nature tout à fait différente de celui d’un artisan professionnel.

Les motivations ne sont pas les mêmes et les pièces qui sont produites non plus, car contrairement aux artisans titulaires, l’élève n’est pas contraint par un besoin lucratif, son travail n’est pas motivé par l’urgence de la vente. Il se trouve dans un contexte scolaire, de tâtonnements et d’expériences sur des matériaux divers qu’il expérimente, d’acquisition de technique, et de la recherche d’authenticité prévu dans son cursus. Il travaillera sur des œuvres techniques et spécialisées qui ne se trouvent pas à la vente habituelle sur le marché. Ces œuvres pourraient être rachetées par le Pays pour être exposées dans des lieux publics. On sait aussi que le rapatriement des objets patrimoniaux depuis les musées européens coûte excessivement cher, et nous n’avons souvent pas la garantie que ces objets demeurent chez nous. Aussi le Pays pourrait prendre cette situation comme une occasion de promouvoir le travail du CMA, en passant des commandes sur des pièces de nature patrimoniale, d’envergure plus ou moins ambitieuse, qui pourrait potentiellement trouver leur place dans une salle d’exposition muséale, ou d’une place publique, ce qui profiterait à l’ensemble de la population locale, ou de passage.

Ce qui paraît important aussi sur ce sujet, c’est la mise en valeur de nos futurs artisans et, au travers d’eux, de l’artisanat local. C’est le rapport que l’on entretient en tant que Pays avec son patrimoine, et plus spécifiquement notre patrimoine matériel.

Aussi, parmi les diplômes attribués aux élèves, le titre spécifique « Parau tūʹite hanahana » conclut une reconnaissance des compétences de la compréhension du patrimoine polynésien et océanien dans les domaines de la gravure, de la peinture et des arts numériques.

Ici en Polynésie, il y aurait donc un gros effort à faire en conservation du patrimoine, comme un devoir de mémoire. Effectivement, comment mieux appréhender et restituer des objets ou productions si l’on ne connait pas l’histoire de son pays ? Et pour ne citer que quelques exemples : la maison de la princesse Takau Pomare, fille de Marau a Taaora — qui fut quand même la dernière reine tahitienne —, cette maison se situait juste en face de la vallée de Papehue à Paea. Elle a été laissée à l’abandon, à l’indifférence et aux désastres du temps pour ensuite être rachetée puis rasée par un promoteur immobilier qui a construit à la place un complexe de villas. Puis la maison de sa mère la reine Marau suivait jusqu’à récemment le même chemin. Il a fallu une initiative privée pour qu’elle ait une chance d’être sauvée, ou du moins reconstruite à l’identique. Souvenez-vous aussi de Hawaiki Nui, la pirogue double de Francis Cowan, fruit de 30 années d’expériences en mer de l’un de nos grand Précurseur du renouveau de la navigation traditionnelle. Hawaiki Nui qui, en octobre 1985, a fendu les vagues du grand océan Pacifique pour faire un voyage de 71 jours sur 4500 km de Moorea jusqu’à Aotearoa, en passant par Raiatea et Rarotoa ; Hawaiki Nui à la renommée si grande qu’elle a même donné son nom à la célèbre course de pirogue. Qui se souvient aujourd’hui encore de son histoire ? Elle a pourri sous le soleil et la pluie, abandonnée pendant 11 ans dans les jardins du Musée de Tahiti, où le gouvernement de l’époque l’avait laissée se dégrader, alors même que le Musée de la Mer d’Auckland s’était engagé à « en assurer la réfection totale » en échange d’un prêt, mais proposition qui fut alors balayée d’un revers de main.

J’ose espérer un regain de considération et de sagesse pour sauvegarder notre patrimoine. Concrètement, pour atteindre cet objectif, il faudrait passer par un travail de sensibilisation de notre société vis-à-vis de l’importance de nos trésors culturels, de nos valeurs ancestrales, d’hier et d’aujourd’hui. Et ce n’est possible que si l’on met les personnes en contact avec le patrimoine, et c’est cela qui nous fait défaut, nous n’avons pas suffisamment de lieux où la culture de notre pays est mise en valeur, où elle est visible et accessible à tous, et cela, tout au long de l’année et non pas de manière sporadique comme dans le cadre des salons qui s’organisent ponctuellement un peu partout dans le pays. Regardons autour de nous, à Motu Uta, il y a Fa'afaite qui subit les aléas de la météo. Voyons ce qui se fait ailleurs dans la région, comment ils solutionnent leurs problématiques de conservation, de restitution, de transmission.

Aussi, tout ce pan de notre histoire, de notre patrimoine, de ses objets anciens et revisités par nos élèves vaut bien un budget de plus de 190 millions F CFP sous la houlette d’un Directeur charismatique et d’un personnel compétent, passionné et bienveillant, malgré des charges de personnel représentant 64 % du budget de fonctionnement qui était en baisse en 2023, mais les résultats sont là. Le bilan de 2023 est positif en termes de résultats des élèves mais aussi pour un bilan de fonctionnement excédentaire de plus de 18 millions de FCP, et d’un bilan global excédentaire de 9,8 millions de FCP portant ainsi le fonds de roulement à 57,7 millions de FCP. 

C’est donc sans une once d’hésitation que je vous invite, chers élus, à voter favorablement ce projet de délibération.

Merci bien, recevez mes salutations.

Le président : La discussion générale est close, j’invite le gouvernement à répondre aux interventions. Gouvernement !

Mme Vannina Crolas : Pardon. Alors, merci pour cet exposé très détaillé, très complet.

En ce qui concerne le manque de place, effectivement, nous l’avons bien entendu et nous l’avons bien remarqué aussi. Nous sommes allés au dernier conseil d’administration — enfin moi, c’était la première fois que j’y allais — et constaté effectivement le peu de place. Donc pour votre information la nouvelle gare maritime qui s’ouvre bientôt, 200 et 300 m² sera réservé à l’exposition des œuvres produites par les élèves du CMA. Et puis le rez-de-chaussée sera consacré pour l’artisanat. Donc voilà quelques informations qui va…En principe, la nouvelle gare devrait s’ouvrir là, d’ici peu. TH 12 (Orastre@m 16:49 – 17:19)

Ensuite, en ce qui concerne l’extension voire même la reconstruction du CMA puisqu’il est quand même vétuste. Plusieurs options ont été envisagées de lieux de reconstruction : soit au Taharaa, la reprise de l’ancien hôtel Taharaa ou à Outumaoro juste en dessous du lycée hôtelier ou à Mamao même, là où ils sont déjà. Mais ça semble quand même trop contraint à Mamao. Donc ces options feront l’objet d’une étude de faisabilité et seront présentées au ministre pour avis. Et, ensuite, de toute façon, ça sera devant pour la mise en œuvre.

Voilà quelques précisions que je voulais apporter à l’exposé de notre représentante Thilda.

Merci bien.

Le président : Merci.

Je vous propose d’appliquer la procédure d’examen simplifiée. Est-ce que vous êtes d’accord ? À l’unanimité.

Nous passons à l’examen de la délibération. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération. L’ensemble de la délibération est adopté par 15 voix pour, aucune abstention et aucun contre. 



Les rapports peuvent être consultés sur le site internet de l’assemblée de la Polynésie française à l’adresse www.assemblee.pf
Les interventions en langues polynésiennes ont fait l’objet d’une traduction surlignée en gris.

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