Rapport n° 18-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau et affectation de leurs résultats – Rapport n° 27-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du lycée professionnel de Uturoa - Raiatea et affectation de leurs résultats – Rapport n° 11-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Haamene - Tahaa et affectation de leurs résultats – Rapport n° 17-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Fare - Huahine et affectation de leurs résultats Paru in extenso au JOPF n° 7 NA du 06/05/2025 à la page 1185 | Rapport n° 18-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau et affectation de leurs résultats – Rapport n° 27-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du lycée professionnel de Uturoa - Raiatea et affectation de leurs résultats – Rapport n° 11-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Haamene - Tahaa et affectation de leurs résultats – Rapport n° 17-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Fare - Huahine et affectation de leurs résultats RAPPORT N° 18-2025 RELATIF À DEUX PROJETS DE DÉLIBÉRATION PORTANT APPROBATION DES COMPTES FINANCIERS 2021 ET 2022 DU LYCÉE POLYVALENT IHI-TEA NO VAVAU ET AFFECTATION DE LEURS RÉSULTATS Présenté par Mme la représentante Rachelle Flores RAPPORT N° 27-2025 RELATIF À DEUX PROJETS DE DÉLIBÉRATION PORTANT APPROBATION DES COMPTES FINANCIERS 2021 ET 2022 DU LYCÉE PROFESSIONNEL DE UTUROA - RAIATEA ET AFFECTATION DE LEURS RÉSULTATS Présenté par Mme la représentante Sylvana Tiatoa RAPPORT N° 11-2025 RELATIF À DEUX PROJETS DE DÉLIBÉRATION PORTANT APPROBATION DES COMPTES FINANCIERS 2021 ET 2022 DU COLLÈGE DE HAAMENE - TAHAA ET AFFECTATION DE LEURS RÉSULTATS Présenté par M. le représentant Tevahiarii Teraiarue RAPPORT N° 17-2025 RELATIF À DEUX PROJETS DE DÉLIBÉRATION PORTANT APPROBATION DES COMPTES FINANCIERS 2021 ET 2022 DU COLLÈGE DE FARE - HUAHINE ET AFFECTATION DE LEURS RÉSULTATS Présenté par Mme la représentante Sylvana Tiatoa Présenté par M. le représentant Allen Salmon Le président : Nous poursuivons notre ordre du jour et je vous propose de grouper les quatre rapports suivants relatifs aux comptes financiers des établissements des îles Sous-le-Vent, s’agissant : du rapport n° 18-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021-2022 du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau et affectation de leurs résultats ; du rapport n° 27-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021-2022 du lycée professionnel de Uturoa - Raiatea et affectation de leurs résultats ; du rapport n° 11-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Haamene - Tahaa et affectation de leurs résultats ; et du rapport n° 17-2025 relatif à deux projets de délibération portant approbation des comptes financiers 2021 et 2022 du collège de Fare - Huahine et affectation de leurs résultats. Nous passons au vote : qui est pour ?... À l’unanimité. Merci bien. Je demande au gouvernement d’exposer l’économie générale des quatre projets. M. Ronny Teriipaia : Écoutez, j’ai fait déjà l’introduction générale lors du premier discours. Je ne vais pas revenir là-dessus puisqu’on a le discours introductif qui concernait l’ensemble de tous les établissements. Voilà, merci. Le président : J’invite Monsieur Allen Salmon à faire une présentation des rapports. Merci. M. Allen Salmon : Monsieur le président de cette commission permanente, cher gouvernement, à toutes et à tous ici présents ce matin, bonjour. Nous partons vers les Îles sous-le-vent pour examiner les comptes des établissements scolaires du second degré de Bora Bora, Raiatea, Tahaa et Huahine. Monsieur le président, Mesdames et Messieurs les représentants, les présents projets de délibération sont relatifs à l’approbation des comptes financiers 2021 et 2022 des lycées et des collèges des îles Sous-le-Vent, à savoir Ihi-tea no Vavau, Uturoa, Haamene et Fare, ainsi qu’à l’affectation de leurs résultats. Il ressort de l’examen de ces dossiers par la commission de l’éducation, de la jeunesse et des sports les thématiques récurrentes suivantes : 1) Des effectifs scolaires comprenant une large majorité d’élèves boursiers issus de catégories socioprofessionnelles défavorisées, nécessitant ainsi un recours important aux dispositifs d’aide sociale (bourses, fonds sociaux collégiens et lycéens). 2) La mise en place de dispositifs d’accompagnement et du suivi du parcours scolaire des élèves ou d’actions de prévention et de sensibilisation sur les addictions, étant relevé que la lutte contre le décrochage scolaire et la lutte contre les addictions de toutes sortes, et non uniquement de la drogue, constitue des priorités pour les équipes pédagogiques. 3) L’engagement des travaux de sécurisation et de rénovation, étant précisé que les infrastructures des établissements ont besoin d’être maintenues en bon état. Plus particulièrement pour le lycée polyvalent de Ihi-tea no Vavau de Bora Bora, il est à relever : une augmentation des effectifs qui passe de 1 079 élèves en 2021 à 1 101 en 2022 ; un manque de classe à l’origine d’une certaine forme de promiscuité au sein de l’établissement, avec toutefois la mise en place d’horaires aménagés permettant de répondre à cette problématique ; des problématiques liées à l’insuffisance de transport scolaire pour les élèves ; et une situation financière fragile avec une trésorerie de l’établissement en baisse depuis 2018 malgré une amélioration en 2022. S’agissant des comptes financiers 2021 et 2022 de cet établissement, les recettes s’élèvent à 125,5 millions F CFP en 2021 et 159,4 millions F CFP en 2022, et les dépenses s’établissent à 139,7 millions F CFP en 2021 et 155 millions F CFP en 2022. Pour un résultat de fonctionnement déficitaire de 11,9 millions F CFP en 2021, et excédentaire de 855 000 F CFP en 2022. Leur affectation est proposée au compte 10681 « Établissement » et 10687 « Service de restauration et hébergement ». Les fonds de roulement, à la clôture des exercices considérés, s’élèvent à près de 4,1 millions F CFP en 2021 et à 8 millions F CFP en 2022. Concernant le lycée professionnel de Uturoa à Raiatea, nous constatons : une diminution des effectifs qui passe de 440 en 2021 à 408 en 2022 ; la nécessité de mener des travaux de sécurisation et de rénovation des locaux de l’établissement également ; un important phénomène de déscolarisation, étant précisé qu’entre 40 et 50 % des 100 élèves hébergés au sein de l’internat du lycée professionnel ne bénéficient pas de l’assistance d’un adulte correspondant sur place ; et la bonne santé financière de l’établissement, malgré une forte diminution du fonds de roulement entre 2021 et 2022 impactant ses capacités d’investissement. S’agissant des comptes financiers de cet établissement, les recettes s’élèvent à 111,7 millions F CFP en 2021 et 112,6 millions F CFP en 2022, et les dépenses s’établissent à 97,8 millions F CFP en 2021 et à 125,9 millions F CFP en 2022. Pour des résultats de fonctionnement excédentaires de 15,7 millions F CFP en 2021, et déficitaires de plus de 6 millions F CFP en 2022. Leur affectation est proposée au compte 10681 et 10687. Les fonds de roulement, à la clôture des exercices considérés, s’élèvent à 32,1 millions F CFP en 2021 et à 19,7 millions F CFP en 2022. Sur le collège de Haamene à Tahaa, il est à noter : une augmentation des effectifs scolaires de 290 élèves en 2021 à 302 élèves en 2022 ; une situation financière très saine, avec notamment une augmentation du nombre de jours en fonds de roulement entre 2021 et 2023 ; le souhait de l’établissement d’être classé en REP+ (Réseau d’éducation prioritaire), compte tenu des grandes difficultés scolaires relevées chez les élèves et des conditions de travail assez difficiles pour l’équipe enseignante ; et enfin, la mise en place de plusieurs projets pédagogiques innovants à destination des élèves. S’agissant des comptes financiers de cet établissement, les recettes s’élèvent à 56,9 millions F CFP en 2021 et à 44,9 millions F CFP en 2022, et les dépenses s’établissent à 54,4 millions F CFP en 2021 et à 46,5 millions F CFP en 2022. Pour des résultats de fonctionnement excédentaire de près de 3 millions F CFP en 2021 et déficitaire de plus d’un million F CFP en 2022. Leur affectation est proposée aux comptes habituels 10681 et 10687 et les fonds de roulement, à la clôture des exercices considérés, s’élèvent à 9,7 millions F CFP en 2021 et à 8,6 millions F CFP en 2022. Pour le collège de Fare à Huahine, il est à noter : des effectifs scolaires relativement stables, passant de 401 élèves en 2021 à 413 en 2022 ; l’importance de la sécurisation de l’établissement avec l’installation de caméras et de clôtures qui ont depuis permis d’éviter des intrusions extérieures et d’arrêter les cambriolages ; la réalisation de travaux d’entretien et de rénovation qui permettent de maintenir en bon état les bâtiments ; la poursuite d’actions de lutte contre l’absentéisme des élèves ; et une situation financière en nette amélioration avec une augmentation du fonds de roulement et de la trésorerie. S’agissant des comptes financiers de cet établissement, les recettes s’élèvent à 75,7 millions F CFP en 2021 et à 62,3 millions F CFP en 2022. Les dépenses s’établissent à 74,6 millions F CFP en 2021 et à 64,1 millions F CFP en 2022, pour des résultats de fonctionnement excédentaire de près de 1 million F CFP en 2021 et déficitaire de 1 million F CFP en 2022. Leur affectation est proposée aux comptes habituels et les fonds de roulement à la clôture des exercices considérés s’élèvent à 9,8 millions F CFP en 2021 et à 8,3 millions F CFP en 2022. En conclusion, ces quatre établissements scolaires font face à des enjeux structurels similaires, des effectifs croissants qui pèsent sur les infrastructures, une fragilité financière liée aux dépenses de fonctionnement et un taux d’élèves en difficulté scolaire élevé. La question du transport et du logement des élèves reste également un défi majeur, influant directement sur la réussite scolaire et l’absentéisme. L’amélioration des conditions d’apprentissage passe par un renforcement des dispositifs d’accompagnement et une meilleure adaptation des infrastructures aux besoins croissants. Les présents projets de délibération ayant recueilli un vote favorable unanime des membres de la commission de l’éducation, celle-ci propose en conséquence à l’assemblée de les adopter. Merci. Le président : Merci. Parmi les membres de la commission… Oui, Le Caill. M. Heinui Le Caill : Monsieur le vice-président de la commission permanente, Monsieur le ministre, Mesdames et Messieurs les représentants élus de l’assemblée, à toutes et à tous, bonjour. Avant de commencer mon intervention, à mon tour, j’aimerais saluer la mémoire de ce grand homme de l’éducation qui nous a quitté, Monsieur Jean-Marie Raapoto. Ministre de l’éducation dès 2004, c’était un fervent défenseur des langues polynésiennes, de leur valorisation, de leur bon usage. C’est lui qui a impulsé et inspiré l’enseignement bilingue, l’enseignement plurilingue dans les écoles. Quelque chose qui, il y a 20 ans, était innovant et qui aujourd’hui est devenu normal. Aujourd’hui, les écoliers des Marquises peuvent parler, apprendre en langue marquisienne (NDT, dialectes du Nord et du Sud). Les écoliers de l’archipel des Tuamotu en parata (NDT, un des dialectes), etc. Les écoliers de Mangareva en langue mangarévienne, des Australes dans leur langue maternelle, et ceux des îles Sous-le-Vent et Îles du Vent également. Il a tracé une voie que la plupart des ministres de l’éducation ont suivi, faire de la langue polynésienne un pilier de notre éducation, sauver les langues polynésiennes par l’éducation, et faire en sorte qu’un jour nos élèves soient structurés dans leur langue maternelle pour qu’ils puissent plus facilement rentrer dans les apprentissages. Donc nos ministres, jusqu’à notre ministre actuel, poursuivent ce chemin. Le but n’est pas encore atteint. Il y a encore beaucoup à faire, donc je souhaite et je dis bon courage à notre ministre. Je salue également tous les inspecteurs de l’éducation et les enseignants qui ont pris ce chemin-là et qui le poursuivent encore aujourd’hui. Aujourd’hui, je me dis que sauver nos langues n’est pas le seul rôle. Ce n’est pas que l’éducation qui doit sauver nos langues, c’est nous tous ! Peut-être qu’il serait intéressant d’instituer une journée, une journée de la langue polynésienne. Bien sûr, il y a les journées polynésiennes qui sont avant tout scolaires, mais peut-être qu’il serait intéressant de mettre en place cette journée, une journée où chacun, adultes compris, serait encouragé à s’exprimer exclusivement dans nos langues, parce que sauver nos langues, c’est de la responsabilité de tous. Maintenant, venons-en à présent aux comptes financiers 2021-2022 des collèges de Fare à Huahine, de Haamene à Tahaa, ainsi que des lycées polyvalent Ihi-tea no Vavau à Bora Bora et professionnel de Uturoa à Raiatea. Même si ces comptes financiers ne reflètent plus totalement leur situation actuelle, il est important d’en tirer des enseignements. Les collèges de Fare, de Haamene et le lycée professionnel de Uturoa affichent une gestion saine, marquée par une augmentation de leur fonds de roulement. C’est une preuve de rigueur que nous saluons. Cependant, le lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau connaît une situation financière plus délicate, malgré des efforts déjà importants. Un suivi renforcé est donc nécessaire pour rétablir sa situation financière sur le long terme. Au-delà des chiffres, notre priorité est bien sûr la réussite éducative de nos enfants. Malheureusement, vu les résultats d’entrée en 6e comme ailleurs, trop d’élèves arrivent au collège avec d’importantes lacunes en lecture, compréhension, et mathématiques. Les équipes pédagogiques mettent en place des dispositifs efficaces, comme les devoirs faits, les groupes de soutien ou le dispositif « Choc des savoirs », un dispositif qui donne de très bons résultats au collège de Haamene. Le dispositif « Choc des savoirs » permet aux professeurs des écoles d’intervenir au collège pour retravailler les apprentissages fondamentaux que les élèves n’ont pas pu acquérir avant leur entrée au collège. Ce dispositif devrait être étendu à l’ensemble des collèges du pays. Cependant, les efforts des enseignants ne suffisent pas sans l’implication active des familles dans la scolarité de leurs enfants. Nous devons absolument renforcer des actions comme les café-parents, les sensibilisations sur l’importance du suivi scolaire, et peut-être envisager de lancer une bonne fois pour toute l’école des parents, notamment pour guider les familles en difficulté. Des témoignages en commission retenant que certains élèves des îles Sous-le-Vent sont élevés par leurs grands-parents, car les parents travaillent sur d’autres îles. D’autres deviennent parents alors qu’ils sont encore mineurs. Par ailleurs, l’absentéisme et la consommation croissante de stupéfiants chez nos jeunes sont des problématiques alarmantes dans nos établissements scolaires du second degré des îles Sous-le-Vent. Ces comportements sont parfois banalisés dans nos familles, alors que leurs conséquences sur l’avenir des élèves sont graves. À titre d’exemple, au lycée polyvalent de Bora Bora, plus de la moitié des conseils de discipline concernent les stupéfiants. Au lycée professionnel de Uturoa, près de la moitié des internes est concernée par le paka (NDT, cannabis). À Huahine, l’absentéisme et la démotivation des élèves augmentent dangereusement. À Tahaa, des actions de prévention essentielles ont été réduites faute de moyens alloués à certains organismes de prévention, comme la Croix-Rouge. Pourtant, le besoin en prévention est réel. Ces interventions sont essentielles pour sensibiliser les élèves dès le plus jeune âge au danger des addictions. Nos établissements scolaires ne peuvent pas lutter seuls contre ces fléaux. Nous devons donc renforcer la présence d’organismes spécialisés en prévention dans les îles en soutenant des initiatives telles que l’extension dans les îles du Fare Tama Hau ou le projet anti-ice du gouvernement. Nos établissements scolaires des îles Sous-le-Vent rencontrent également des défis importants liés aux infrastructures (le bâti). De nombreux bâtiments scolaires restent inadaptés ou pas suffisamment équipés, et cela complique le quotidien des élèves et des équipes éducatives. À Bora Bora, le lycée est saturé avec plus de 1 000 élèves. Le projet urgent d’agrandissement prévu depuis quatre ans attend toujours une réponse de la DGEE. Le projet d’agrandissement prévoit la construction de six nouvelles classes. La situation risque d’ailleurs de s’aggraver. D’après l’enquête menée par l’établissement auprès des hôtels de Bora Bora, il apparaît que 830 emplois verront le jour d’ici deux ans, donc la population scolaire risque d’augmenter. À Raiatea, l’internat du lycée professionnel et les ateliers nécessitent des rénovations importantes. À Huahine, des problèmes d’hygiène liés au manque de sanitaires, notamment pour les filles, doivent être réglés rapidement. Une demande de rénovation a été formulée, mais le collège attend toujours une réponse. L’infirmerie doit être agrandie, mais le projet est bloqué. La création d’un espace dédié à la vie scolaire pour mieux accueillir les parents est nécessaire, tout comme la création d’une salle adaptée aux élèves à besoins éducatifs particuliers de l’ULIS. À Tahaa, un projet innovant de piscine flottante pour éviter des déplacements coûteux vers Raiatea est actuellement retardé alors que le financement est prêt. Ensuite, l’accueil en internat est crucial pour les élèves venant d’îles éloignées. Or, les internats des îles Sous-le-Vent sont souvent saturés. En plus du manque de places, le manque de correspondants fiables sur l’île où se trouve le collège ou lycée complique encore davantage la situation. Lorsqu’un élève est exclu temporairement ou est malade, il n’a souvent aucune solution d’hébergement. De plus, certains internats ne peuvent pas accueillir les élèves le week-end, ce qui les oblige à trouver un hébergement temporaire ou à rentrer chez eux. Et cerise sur le gâteau, beaucoup de familles correspondantes refusent de les accueillir, et le coût du transport rend les aller-retours dans leur île d’origine inaccessible pour la plupart. Il est impératif de renforcer les dispositifs PLEI et WEI et d’étudier peut-être la création d’un centre d’accueil alternatif pour soutenir ces élèves vulnérables et pour lutter efficacement contre le décrochage scolaire, notamment à Raiatea. Ce centre d’accueil pourrait certainement être développé en partenariat avec des associations ou des confessions religieuses. Sur le plan social, il est urgent d’ajuster le fonds social du collège de Fare, divisé par deux en seulement deux ans, alors que 85 % des élèves sont boursiers. Cet ajustement est nécessaire pour soutenir nos familles les plus modestes et surtout pour garantir à chaque élève les mêmes chances de réussite. Enfin, le transport scolaire est aussi une problématique majeure aux îles Sous-le-Vent. À Tahaa, les élèves sont confrontés au problème d’horaires de la navette maritime. La dernière navette qui relie Raiatea à Tahaa part 30 minutes avant la fin des cours. Donc pour ne pas la manquer, les élèves ne se présentent pas à leurs derniers cours. Les transferts journaliers entre Tahaa et Raiatea sont également fortement perturbés par les pannes fréquentes de la navette maritime depuis trois ans. Lorsqu’elle est hors service, le transport est assuré par des « taxi-boats » et des prestataires mais leur taille ne leur permet pas d’accueillir en même temps tous les élèves. S’ajoute à cela un problème de transport terrestre sur l’île de Tahaa car l’armateur de l’île utilise un minibus dont la capacité est insuffisante pour déposer tous les élèves au quai de Vaitoare. Face à cette situation, de nombreux parents sont obligés d’assumer eux-mêmes le transport de leur enfant jusqu’au quai et de payer le transfert. À Bora Bora, le manque de transports scolaires est aussi préoccupant. Certains transporteurs envisagent même d’arrêter leur service en raison de l’absence de revalorisation tarifaire malgré l’augmentation du prix du carburant. Par ailleurs, 118 élèves de Bora Bora sont contraints d’aller poursuivre leur scolarité à Raiatea, faute de places disponibles au LEP de Bora Bora. Actuellement, leur seul moyen de transport est le Maupiti Express, un trajet qui peut s’avérer inconfortable et qui dure plus de deux heures. Pourtant, d’autres armateurs, comme l’Apetahi Express, sont des solutions qui existent aujourd’hui et qui pourraient constituer une alternative intéressante pour améliorer les conditions de transport. Les élèves de Maupiti et Huahine bénéficient, eux, d’un dispositif de rapatriement en avion et ce trajet est plus rapide. Ne pourrait-on pas également étendre ce dispositif aérien aux élèves de Bora Bora ? Pour la commission, il est urgent de réviser les conventions concernant le transport scolaire avec les transporteurs afin de garantir un service plus stable et équitable. Si les marchés sont infructueux, il est impératif d’analyser les raisons et de proposer des solutions adaptées. Pour conclure, retenons que nos établissements scolaires du second degré des îles Sous-le-Vent ont besoin de locaux adaptés, d’un meilleur accompagnement des élèves, de plus de prévention et d’un transport scolaire repensé. Chers collègues, votons favorablement ces comptes financiers. Merci. Le président : Merci. Y a-t-il d’autres interventions ? … Monsieur Lissant. M. Simplicio Lissant : Merci, Monsieur le vice-président. Les salutations ont été faites précédemment. Chers amis, sans vouloir reprendre tous les éléments, fidèlement exposer par notre rapporteur Allen Salmon, je m’attacherai plutôt à insister sur certains éléments qui méritent notre attention concernant la vie scolaire de nos quatre établissements des îles Sous-le-Vent et notamment à Bora Bora. Concernant le lycée polyvalent Ihi-Tea no Vavau, c’est certainement l’un des établissements du second degré les plus récents du pays. L’accueil des 1101 élèves recensés en 2022 dont les deux tiers sont des collégiens fait déjà apparaître — on l’a signalé — des problèmes de promiscuité ainsi qu’un manque récurent de salles de classe nécessitant la mise en place d’horaires d’accueil décalés et cette surpopulation scolaire devrait aller en s’aggravant. Aussi, pouvez-vous nous dire, Monsieur le ministre, si le projet d’agrandissement de l’actuel établissement, envisagé il y a déjà quatre ans, est toujours d’actualité ? Par ailleurs, notre collègue rapporteur Allen a pour sa part mis l’accent sur l’insuffisance d’adjoint d’éducation en poste alors qu’une assistante sociale fait désormais office à mi-temps seulement au lieu d’être à plein-temps. Concernant Uturoa, il en ressort une baisse relativement sensible de la population scolaire, passant de 440 à 408 élèves. Pour autant, les moyens humains et financiers ont été maintenus, pour ne pas dire confortés, dans un souci, certainement, de favoriser la qualité des enseignements. La réhabilitation de l’internat est érigée au rang des priorités. D’une capacité de 200 places, celui-ci est occupé chaque année à 100 %. Mais ce n’est pas la seule difficulté qui nous est rapportée… En effet, le mode de transport par bateau entre Raiatea et les autres îles est également pointé du doigt par les nombreux parents d’élèves qui dénoncent pêle-mêle non seulement des horaires inadaptés mais surtout l’absence de bus à quai. Les demandes répétées de navette spécifique au départ de Tahaa sont toujours, pour l’heure, restées vaines, malheureusement. Du côté de Haamene - Tahaa, le rapport de présentation souligne une évolution à la baisse du nombre de boursiers entre 2020 et 2022 mais qu’en revanche, le montant des aides en fournitures scolaires, vêtements et autres dépenses liées à la scolarisation versées par le biais du fonds social, a quasiment doublé. Aussi, comment expliquer un tel paradoxe dans l’accompagnement des familles en difficulté ? Il y a certainement des ajustements à ce niveau-là, à faire. Et enfin, pour le collège de Fare - Huahine, notons simplement qu’il comptait 413 élèves à la rentrée 2022, tous originaires de cette belle île, et pour cause, l’établissement ne possède pas d’internat qui pourrait permettre d’accueillir des élèves d’ailleurs. Voilà, chers collègues, en résumé, mes quelques propos en complément de ce que j’ai dit, précédemment au début concernant l’état fonctionnel et financier de nos établissements et notamment donc de ceux des îles Sous-le-Vent. Voilà. Merci de votre attention. Le président : Merci. Allen. M. Allen Salmon : Merci. Il y a quelques années, j’étais affecté à Raiatea en tant qu’enseignant et je me suis retrouvé dans une école retirée, celle de Fareatai, dont j’avais la direction. C’est une école perdue au beau milieu des cocoteraies. Arrive un jour l’administrateur de la circonscription et il vient visiter l’école. Et donc, je lui fais part de ce problème des écoles oubliées et je lui cite la citation, donc « loin des yeux, loin du cœur » et j’espère que ce n’est pas le cas ! Et donc, à la lecture de nos rapports, je me rends compte quand même que des actions ont été mises en place pour prouver le contraire, pour s’adapter aux particularités de ces îles-là. La situation de Raiatea et Tahaa est très différente de celle de Tahiti. C’est différent ! Ce n’est pas la même chose. Et donc, dans une situation différente, eh bien, on doit proposer d’autres solutions pour améliorer la scolarité de nos enfants. Certes, il y a des choses qui restent à faire. C’est sûr qu’il y a encore des choses qui restent à faire, notamment ce que tu viens d’évoquer, Monsieur le maire de Punaauia. Et enfin, j’aimerais juste répondre à ton intervention toute première concernant la présentation condensée de ces rapports-là. C’est vrai que cela paraît un peu lourd et résumé un peu. Donc, vous avez complètement raison. On n’a pas l’occasion de voir en détail chaque collège et chaque lycée, mais je pense que le choix a été fait dans un souci de temps parce qu’imaginez, si nous avions fait des rapports pour chaque collège et chaque lycée, on passerait toute la journée ici ! Vous passeriez toute la journée ici, vous, les membres de cette commission. Moi, je ne suis que rapporteur. Donc c’est seulement ce souci-là qui, hélas, retire un peu de précision au rapport de chaque établissement. Voilà. Merci. Le président : Heinui. M. Heinui Le Caill : Par rapport à cette dernière remarque, oui, effectivement, je conçois que ce n’est pas évident d’intervenir déjà sur, 4 fois 2, 8 rapports. Et bravo aussi à nos rapporteurs qui sont de très bons lecteurs, d’ailleurs. Ce n’est pas évident, mais bon, le choix a été celui-là. Je prends note de la remarque pour la prochaine fois, mais j’éviterai à ce qu’on étudie chaque rapport sinon l’on risque de passer toute la journée. Voilà. Merci. Le président : Tapati. M. Tafai, Mitema Tapati : J’ai entendu certaines remarques dans les interventions concernant les élèves de Maupiti et Huahine qui sont rapatriés par avion vers Raiatea pour leur scolarité et concernant la demande qui avait été faite de pouvoir rapatrier également les élèves de Bora Bora par avion (NDT, vers Raiatea). Il faudrait peut-être… Non, ce n’est pas il faudrait mais il convient d’examiner cela car lorsque la mer est agitée au niveau de Bora Bora et Raiatea, ah, l’élève ne sera pas très motivé pour embarquer sur le bateau. Si, il pourra, mais il devra faire preuve de beaucoup de patience. N’est-ce pas ? Maintenant, l’on pourrait se pencher dessus si l’on a la possibilité d’apporter une solution à cette demande, comme ça, nous tout comme les établissements scolaires serions rassurés. Ensuite, concernant ma seconde intervention, je pense qu’on la partage tous, il y a des noms propres à chaque île, à chacune de nos îles. Lorsque l’on prend le nom de Terehēamanu, c'est-à-dire le poisson qui fut guidé par Turahunui, ce qu’il faut comprendre au fond, c’est que tout est parti des « îles du soleil couchant » vers les « îles du soleil levant ». Car, en réalité, les îles Sous-le-Vent et les îles du Vent n’existent pas. N’est-ce pas ? Les noms de ces (NDT, groupes d’) îles sont en fait les « îles du soleil couchant (NDT, Ouest) » et les « îles du soleil levant (NDT, Est) ». Ce serait bien peut-être que l’on emploie plus souvent, nous ainsi que nos enfants, les véritables noms de nos îles — n’est-ce pas ? — afin que nos enfants puissent bien les comprendre à l’avenir. Car, cela a déjà commencé — ce n’est pas nous qui avons initié cela — dans certains discours, certains cours au sein des écoles et notre population a commencé à employer les noms de « les îles du soleil couchant » et « les îles du soleil levant ». Et c’est pareil pour les îles que nous appelons les « Australes », leurs populations respectives ont commencé à dire que ce n’était « les Australes » mais « les Cinq piliers ». Ces enseignements ont déjà commencé. Il convient d’enrichir et de valoriser cela. Merci. Le président : Y a-t-il d’autres interventions ?... Non. La discussion générale est maintenant close. J’invite le gouvernement à répondre aux interventions des orateurs. Merci. M. Ronny Teriipaia : Merci, Tapati. Je reviens sur l’intervention que vous venez de prononcer devant nous à l’instant. Effectivement, c’est bien l’objectif du ministère que de valoriser les véritables noms, quitte à renommer des établissements scolaires dans les trois niveaux. On a d’ailleurs vu dernièrement le changement d’appellation qui a été opéré au niveau des établissements scolaires. À ce propos, on a procédé au changement d’appellation de notre établissement scolaire du second degré de Uturoa. Effectivement, ce n’est pas évident de traiter huit comptes financiers en même temps. Vous avez chacun votre rapport, mais moi, je dois faire la synthèse de tout ça ; et donc, ce n’est encore pas plus évident ! Merci, en tout cas, de souligner, Heinui, tout ce qui a été fait. En fait, ce sont des choses que l’on a déjà pensées, puisque, par rapport notamment au transport scolaire qui souffre de revalorisation... Alors le problème, justement, avec ces transporteurs, c’est qu’on leur demande de nous fournir leur plan de transport, et malheureusement, on attend des mois et des mois, et donc, du coup, on ne peut pas revaloriser. Certains nous fournissent, mais souvent, les dossiers ne sont pas complets et donc l’on ne peut pas se permettre de revaloriser. Vous comprenez bien que si l’on n’a pas tous les documents, on ne peut pas le faire ! Ce n’est pas faute de le rappeler à chaque fois. Par rapport au problème de transport de Tahaa, on a eu l’occasion de se rendre sur l’île, justement, pour constater d’abord l’ancienneté du parc de véhicules de transport, tout simplement. Je sais qu’ils utilisent toujours les trucks, et c’est très bien parce que les trucks, c’est vraiment le moyen de transport qui est adapté à l’île de Tahaa. Se doter de bus, disons, qui ont pratiquement la même taille que la voie, la route, ce n’est pas possible ! Et donc, l’on continue à fonctionner avec des trucks, et c’est la raison pour laquelle on a demandé, justement, aux transporteurs de renouveler leur parc. Mais pour l’instant, c’est toujours en discussion. Il faut — et c’est important de le souligner— qu’on prenne conscience que le contexte géographique de notre pays fait que toutes les difficultés liées au transport maritime et aérien, c’est une réalité et que, chaque année, on est confronté à ce type de problème, notamment aussi au niveau des internats qui souffrent du manque de correspondants pour certains internes. Ça, c’est une réalité ! Certains élèves qui, parfois, sont victimes des sanctions du conseil de discipline doivent être rescolarisés dans un autre établissement, et parfois ici à Tahiti, ce qui n’est pas évident, parce que déjà là-bas, ils n’ont pas de correspondants, donc ils ne vont pas venir non plus ici s’ils n’ont pas de correspondants du tout. Et donc, ce n’est pas évident à gérer comme situation. Ce n’est pas du tout facile. On essaie de faire en sorte d’essayer de donner le moins de sanctions possible. Il faut savoir que le lycée professionnel de Uturoa est le lycée qui a eu le plus de conseils de discipline l’année dernière. Il y en a eu 16 en tout. Après, c’est un problème de pilotage, un problème de projets aussi qu’ils ont mis en place pour pouvoir encadrer au mieux les élèves pour leur permettre, justement, de ne pas récidiver à chaque fois. Voilà. Concernant les problèmes — qu’est-ce que j’avais noté ? — de surpopulation au niveau du lycée de Bora. On en a déjà discuté avec le maire une fois. Il était prévu, normalement, de séparer le collège et le lycée. Donc, du coup, on a opté pour une solution de regroupement. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, on a ces problèmes de sureffectifs. Ce n’est pas évident à gérer. Concernant les travaux pour le lycée Ihi-tea no Vavau, je vais vous donner la liste des travaux. Je vous rappelle que le ministère actuel a un plan triennal, qu’on a appelé le plan Marshall, de réfection sur trois ans. S’agissant des constructions, on est en train d’installer des panneaux photovoltaïques. On travaille sur la construction et l’ouverture d’une salle actuelle ULIS pour agrandir et accueillir les prochains élèves. On va acquérir des modulaires pour les classes. Ensuite, il y a le réaménagement de la salle polyvalente, lot 2, numéro de la société Gerelec ; réaménagement de la salle polyvalente, lot n° 1 ; travaux de l’espace Margaret's Place ; et évidemment, la restructuration des locaux de la vie scolaire ; la mise en peinture du hall d’entrée pour une surface totale de 250 m². Au niveau des études, il y a des travaux de réalisation des locaux, bureaux et ouverture de salles actuelles ULIS pour agrandir et accueillir les prochains élèves. C’est toujours en cours. Je sais que Monsieur le maire Tong Sang avait demandé une extension. On a visité déjà, mais je lui ai dit qu’on allait procéder à l’extension de cet établissement. C’est en cours, mais cela prend du temps, comme vous le savez. Voilà. Est-ce que j’ai répondu à tout ? Il y a tellement de choses. Je n’arrive pas à tout retenir. Si j’ai oublié, rappelez-les-moi, s’il vous plaît. Ah oui, juste pour préciser, on a rencontré Monsieur le maire de Maupiti, qui nous soulignait justement le problème de transport des élèves de Bora à Maupiti. Il aimerait que les élèves soient rapatriés pas en fin de période, mais chaque semaine. Oui. Mais le problème, c’est qu’on est obligé de rompre le contrat avec Air Tahiti. On ne peut pas le faire, là, comme ça, spontanément. Il faut discuter avec la société Air Tahiti pour permettre justement aux élèves de rentrer par avion, voilà toutes les semaines. C’est ça. Mais c’est pris en compte. D’autres questions ? Oui, Allen. M. Allen Salmon : Oui. Merci, Monsieur le ministre. Je profite de l’occasion que nous soyons là, ce matin, pour vous poser une question sur la situation des REP+ sur notre territoire. Certains collèges réclament cette situation-là de REP+, et il y a plusieurs établissements, maintenant, qui souhaitent être en REP+, par rapport à certains avantages dont ils bénéficieront. Or, il me semble que le critère principal, c’est le nombre de boursiers que l’on retient pour accorder cette situation de REP+. Je pense que ce n’est pas le seul frein à l’échec scolaire. Bien sûr, la situation financière des familles, elle compte beaucoup, mais il y a d’autres facteurs qui causent des problèmes à la réussite scolaire des enfants. Pouvez-vous nous dire s’il y a une évolution dans ce sens-là ? Est-ce qu’on prend en compte les problèmes sociologiques, par exemple, des familles, les problèmes que rencontrent les professeurs au niveau de l’irrespect des enfants ? On n’a pas besoin d’être pauvres pour être irrespectueux. On n’a pas besoin d’être pauvres pour avoir des problèmes à l’école. C’est un problème sociétal, je trouve, et donc, peut-être que vous pouvez nous donner plus de précisions. Merci, Monsieur le ministre. M. Ronny Teriipaia : Par rapport à l’inscription sur la liste des établissements REP, il faut tenir compte de la CSP, catégorie socioprofessionnelle, notamment des parents, de l’IPS, l’indice de position sociale des parents, mais aussi les résultats des évaluations. J’avais déjà demandé, depuis ma prise de fonction, de revoir la répartition des établissements en REP. Je sais qu’il y avait déjà une étude, une demande qui a été faite en 2019 par l’ancien gouvernement, l’ancienne ministre, mais c’est resté lettre morte au niveau de l’État. J’ai donc relancé à deux reprises, dans le cadre du dialogue de gestion, de revoir justement la répartition des établissements scolaires REP+, mais comme vous le savez, nous, on n’en donne qu’un avis, c’est l’État qui décide. Maintenant, c’est vrai, effectivement, qu’en principe, quand les établissements font partie d’un réseau d’éducation prioritaire, à long terme lorsque les résultats aux évaluations s’améliorent, forcément, il faudra changer. Les autres établissements peuvent aussi bénéficier, non seulement en termes de moyens humains, mais aussi en termes de moyens matériels et financiers pour nos élèves, tout simplement. On va remettre cela encore sur le tapis lors du prochain dialogue de gestion au mois d’octobre. Voilà. Merci. Le président : Il n’y a plus d’intervention ?... Merci. Bonjour, Madame la vice-présidente du pays. Pour ces quatre rapports groupés, je vous propose d’appliquer la procédure d’examen simplifiée. Qui est pour ? À l’unanimité. Nous passons à l’examen de la première délibération du rapport n° 18-2025. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération portant approbation du compte financier 2021 du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Nous passons à l’examen de la deuxième délibération. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération portant approbation du compte financier 2022 du lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau. Qui est pour ? Merci, adopté à l’unanimité. Nous passons à l’examen de la première délibération portant approbation du compte financier 2021 du lycée professionnel de Uturoa – Raiatea, rapport n° 27-2025. Qui est pour ?... Adoptée à l’unanimité. Merci bien. Nous passons à l’examen de la deuxième délibération. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération portant approbation du compte financier 2022 du lycée professionnel de Uturoa. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Nous passons à l’examen de la première délibération portant approbation du compte financier 2021 du collège de Haamene – Tahaa, rapport n° 11-2025. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Nous passons à l’examen de la deuxième délibération. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération portant approbation du compte financier 2022 du collège de Haamene – Tahaa. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Nous passons à l’examen de la première délibération portant approbation du compte financier 2021 du collège de Fare - Huahine, rapport n° 17-2025. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Nous passons à l’examen de la deuxième délibération. En l’absence d’amendement, je mets aux voix l’ensemble de la délibération portant approbation du compte financier 2022 du collège de Fare – Huahine. Qui est pour ?... À l’unanimité. Merci. Les rapports peuvent être consultés sur le site internet de l’assemblée de la Polynésie française à l’adresse www.assemblee.pf |







