OUVERTURE DE LA SÉANCE Paru in extenso au JOPF n° 8 NA du 16/05/2025 à la page 1204 | OUVERTURE DE LA SÉANCE (La séance est ouverte à 10 heures 52 minutes.) Le président : Mes chers collègues, bonjour à tous. En notre nom, j’adresse la bienvenue et nos salutations à Monsieur le Président et à Madame la vice-présidente de la Polynésie française, à Mesdames et Messieurs les ministres, ainsi qu’à Mesdames et Messieurs les parlementaires de la Polynésie française. Bienvenue également aux élus-représentants de l’assemblée territoriale. Bienvenue également au personnel de Tetunae. Bonjour et bienvenue aussi aux représentants de la presse et au public qui nous suivent par Internet. Je déclare la séance ouverte. Vous avez été convoqués par lettre n° 483/2025/APF/SG du 26 mars 2025 et je demande à Madame la secrétaire générale de faire l’appel des représentants. Mme Jeanne Santini :
Le président : Seuls 26 représentants sont présents aujourd’hui. Par conséquent, le quorum n’est pas atteint. Conformément à l’article 122 de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française, dès lors que le quorum n’est pas atteint à l’ouverture de la séance, celle-ci est renvoyée au lendemain, dimanche et jours fériés non compris, elle peut alors être tenue quel que soit le nombre de présents. Donc, je renvoie cette séance à demain matin, 9 heures. La séance est renvoyée à demain matin. Merci. À la demande du gouvernement, la séance est prévue à 8 heures au lieu de 9 heures. (Suspendue le mardi 1er avril 2025 à 10 heures 56 minutes pour faute de quorum, la séance est reprise le mercredi 2 avril 2025 à 8 heures 10 minutes, sous la présidence de M. Antony Géros, président de l’assemblée de la Polynésie française.) Le président : Mes salutations à nouveau en cette occasion qui nous est donnée d’être réunis ce matin. Avant d’ouvrir cette séance de manière officielle, je souhaiterais vous soumettre deux points que j’aimerais aborder devant vous. Le premier point portera sur le déroulement de nos travaux au sein de notre assemblée. En effet, à 8 h 30 à peu près, je demanderai à ce que je sois remplacé par le premier vice-président car je dois aller accueillir les élèves qui se sont déplacés jusqu’à l’assemblée, conformément à l’engagement que nous avions pris dans la feuille de route que je vous ai remise s’agissant des différents évènements prévus au sein de l’Assemblée. J’irai les accueillir. Ces élèves issus de plusieurs établissements scolaires venant des quatre coins de notre pays sont arrivés hier sur notre île et nous les accueillerons ce matin. J’irai les accueillir et une fois que ce sera fait, je reviendrai ensuite pour présider nos travaux en fonction du point qui aura été abordé par le premier vice-président. Et vers midi, je suspendrai notre séance pour, d’une part, la pause déjeuner, et d’autre part, pour préparer ce lieu car, malgré le retard occasionné, il a déjà été prévu dans le calendrier des travaux qu’ils viennent ici pour élire leur président, le président de cette jeunesse qui, demain peut-être, deviendra des membres de l’assemblée ou bien Président du pays, ou président de notre assemblée. Nous préparerons donc ce lieu afin qu’ils puissent tenir leur élection. La pause durera de midi jusqu’à 14 heures afin de mettre en place ce programme. Ils déjeuneront d’abord à midi, comme nous, et une fois fini, ils viendront ici vers 13 heures pour procéder à l’élection de leur président(e), c'est-à-dire de celle ou de celui qui les dirigera. Car, demain se tiendra la séance plénière de l’assemblée junior, de ces enfants qui se sont investis et engagés à devenir membres de l’assemblée. L’évènement de demain leur sera consacré. Le deuxième point que je voudrais aborder concerne les excuses que je voudrais présenter à mes chers collègues de l’opposition. Ceci afin de vous démontrer que je suis la seule raison pour laquelle la séance d’hier n’a pas pu se tenir. En effet, dans la vie d’un groupe, qu’il soit majoritaire ou minoritaire, il arrive parfois qu’il faille revoir certaines choses. On essaye d’abord de s’entendre, mais si l’on n’y arrive pas, l’on doit essayer de dénouer cela afin que cette entente se concrétise véritablement. Et, pour faire ce travail, cela ne se fait pas en une minute. Il faut échanger et mettre en place un dialogue. C’est en cela que le dialogue est important. Il faut mettre en place un dialogue en allant jusqu’au fond des choses. Une fois ce travail de fond effectué, il ne peut pas ne pas y avoir de décision à la sortie ; ce sera une décision qui aura mis d’accord l’ensemble. Je vous demande donc d’accepter mes excuses pour ce long moment que nous avons pris pour débattre et trouver un consensus. Lors de discussions, il y a parfois des moments où les esprits s’échauffent, où les corps se crispent, où le silence s’installe et personne ne parle, où les regards se croisent… Jusqu’au moment où l’on sort la décision finale qui nous mènera vers une unanimité. C’est cela qui nous est demandé malgré nos positions dans la majorité ou dans la minorité. C’est cela notre vie au sein de cette assemblée. Et donc, nous avons vécu pour la première fois ce genre d’évènement que l’on ne pensait pas du tout se produire lors de cette mandature de cinq ans que l’on parcourt, mais cela s’est produit. Je vous prie donc de bien vouloir accepter mes excuses. Vous pouvez me blâmer, cela ne me pose pas de problème. Je tenais, par contre, à vous adresser mes excuses. Tout à l’heure, au cours de notre séance, nous verrons si l’évènement qui a eu lieu hier était justifié ou pas. Voilà, merci bien. Si l’un de vous souhaite s’exprimer, je vous invite à le faire. Mme Tepuaraurii Teriitahi : Merci, Monsieur le président. Veuillez recevoir mes salutations. À nous, qui sommes toutes et tous réunis ici en cette nouvelle matinée, mes salutations pour l’occasion qui nous est donnée de nous rencontrer. Non, je voulais simplement vous remercier, Monsieur le président, pour cette humilité avec laquelle vous avez présenté vos excuses. Effectivement, hier, il est vrai que nous étions très en colère. Ce n’était pas en raison de dissensions entre vous, car nous connaissons ce genre de situations. Nous avons déjà vécu cela lorsque nous étions dans la majorité et nous savons ce que sont ces difficultés. Ce n’est pas là le problème. Le problème, c’est que vous nous avez convoqués pour 9 heures, et que jusqu’à 11 heures, nous n’avons reçu aucune nouvelle de ce qui se passait. C’est ce que je voulais aussi souligner ce matin, afin que nous réfléchissions à peut-être intégrer dans notre règlement intérieur une disposition qui permettrait, si vous nous convoquez à 9 heures, de prévoir une vérification du quorum ou de faire un appel une heure après. En d’autres termes, il ne faudrait pas suspendre, parce que si vous vous êtes retirés pour trois ou quatre heures, cela signifie que nous avons attendu, là, pendant quatre heures. Autrement dit, intégrer peut-être dans notre règlement intérieur une règle disant que si la séance est convoquée à 9 heures, alors une heure avant, si elle n’a pas été ouverte, on vérifie si le quorum est atteint ou pas. C’est tout ce que je voulais ajouter à propos de ce qu’il s’est passé hier. Cette affaire est close. Aujourd’hui, nous espérons que nos travaux se dérouleront sereinement, surtout pour notre population. Car hier, c’est vrai, nous étions là à attendre et cela fait évidemment partie de notre travail. Par contre, le peuple, lui aussi attendait. C’est important que nous les respections tous autant que nous sommes parce qu’ils nous observent, et ce n’est pas très beau si nous leur renvoyions une mauvaise image. Merci de votre attention. Le président : Voilà, merci bien. Nuihau, la parole est à vous. M. Nuihau Laurey : Oui. Merci, Monsieur le président. Je voudrais effectivement vous remercier aussi pour les paroles de concorde et d’union, que vous avez prononcées. On a appartenu aussi, nous, à des majorités où parfois c’est assez difficile de se mettre d’accord. On a vécu des moments difficiles aussi dans les mandatures précédentes et c’est vrai que parfois, sur des sujets, il peut y avoir des dissensions. Nous, on essaye de participer de manière constructive au débat. On dépose des amendements, ils sont souvent rejetés. Mais bon, c’est le jeu de la démocratie, donc on comprend tout à fait. Concernant la séance d’hier, c’est vrai qu’on a choisi de quitter la salle parce qu’on attendait depuis vraiment longtemps et on savait parallèlement à ça qu’il y avait des discussions en comité. Moi, ce que j’ai indiqué, c’est qu’il est parfois souhaitable que ces discussions se tiennent ici. C’est normal qu’il y ait un débat, même au sein des majorités. Nous, on a quitté une majorité parce qu’on était en désaccord. Ce n’est pas un drame. Et donc, encore une fois, on va essayer de participer, comme on le fait toujours, de manière constructive aux débats qui se tiennent ici. Et enfin, merci pour ces paroles d’union que vous avez prononcées. Merci. Le président : Voilà, merci bien. En tous les cas, c’est noté, c’est pris en compte et j’espère effectivement que la prochaine fois, je veillerai à ce qu’on ne vous laisse pas en plan comme ça pendant toute une matinée. Voilà, merci bien. Je vais saluer également ceux qui font partie du public, qui se sont joints à nous, les médias qui sont présents parmi nous, et bien entendu notre représentation gouvernementale, notre Président qui n’est pas là. Il va peut-être arriver, à moins qu’il ait été au festival. Merci, Madame la vice-présidente, d’être présente. Messieurs les ministres, Madame la ministre, bienvenue, ainsi qu’à vos collaborateurs. Bienvenue également au personnel de l’assemblée qui se sont joints à nous pour nous accompagner durant cette journée. Et merci également à l’ensemble de tous ceux qui ont apporté leur contribution, parce qu’aujourd’hui on aura deux séances : il y a la séance solennelle et puis il y a la petite séance de nos juniors qui vont prendre notre place à partir d’une heure, ici, pour voter leur président, comme je le disais dans mes explications. Et vous dire simplement qu’aujourd’hui je souhaite que la sérénité revienne, après les excuses que j’ai faites. Et en mon nom et au nom des élus de l’assemblée, on fera en sorte, au nom de la majorité, on fera en sorte que la prochaine fois, cela ne se renouvelle plus. En tous les cas, merci. Bonjour et bienvenue aux représentants de la presse et au public qui se sont joints et également à tous ceux qui nous suivent sur les réseaux sociaux. Je déclare la séance ouverte. Vous avez été convoqués par lettre n° 483/2025/APF/SG du 26 mars 2025 et je demande à Madame la secrétaire générale de bien vouloir faire l’appel des représentants. (Mme Jeanne Santini, hors micro : « On peut ne pas faire l’appel. ») On peut ne pas faire l’appel. C’est vrai que c’est une suspension de séance.
PROCURATIONS
Les rapports peuvent être consultés sur le site internet de l’assemblée de la Polynésie française à l’adresse www.assemblee.pf |